29 décembre 2011
Rosa Beltràn, Le Paradis, c'était nous, lu par Daniel
Paris, La Différence, 2011, 315 p.
C'est à nouveau un roman à intrigues familiales, non dépourvues d'un humour glacial, que j'ai lu ici. On y rencontre tout un petit univers de personnages névrosés jusqu'à la gorge et au-delà: un chef d'entreprise obnubilé par son business de sodas, sa femme qui devient gentiment folle et le fils qui se prend pour le Christ ou du moins pour un martyre. Ce livre aurait gagné à être plus nerveux, plus rapide par moments, mais globalement, il sait surprendre et créer un univers glauque et confiné à souhait, constituant une antithèse parfaite avec son titre "paradisiaque".
Daniel, 25052 p.
Publicité
Publicité
Commentaires