J. Heska, On ne peut pas lutter contre le système, lu par Daniel
Dijon, Seconde Chance, 2012, 340 p.
Deuxième roman de J. Heska, et première incursion dans le genre du thriller! L'auteur met en scène un vaste imbroglio financier qui génère l'effondrement du système capitaliste, sur fond d'une vaste histoire d'OGM, de militants écologistes et de peuples africains qui souffrent. L'évolution est un peu attendue et prévisible (les écolos sont gentils, la grande multinationale est méchante...), quelques astuces narratives tiennent un peu du procédé (nombreux dialogues), mais l'auteur se sauve avec de nombreuses allusions au cinéma populaire, qui sont plaisantes, et plus d'un clin d'oeil. Et puis, une chose quand même: c'est un roman qui fonctionne et accroche, grâce à un style peut-être un peu sage, mais efficace.
J'en parle aussi ici.
Daniel, 10463 p.