Isabelle Aeschlimann, Un été de trop, lu par Daniel
Lausanne, Plaisir de lire, 2012, 377 p.
Chassé-croisé amoureux à Berlin: avec son premier roman, l'auteur invite ses lecteurs à suivre les traces d'Emilie, partie travailler à Berlin, où elle se retrouve dans la même entreprise qu'un père de famille chez qui elle a oeuvré comme fille au pair huit ans auparavant. Ce qui va réveiller des souvenirs... Les êtres s'attirent et se repoussent dans ce récit aux personnages nombreux, fonctionnant un peu comme une bande; l'observation des faits et gestes est fine et précise, propice à installer un climat permanent de sensualité. Et là-derrière, c'est aussi une peinture de moeurs qui se dessine, autour d'interdits sociaux, d'interactions et de dominations.
J'en parle plus amplement ici.
Daniel, 19594 p.