Paul Fournel, La Liseuse, lu par Daniel
Paris, P. O. L., 2012, 219 p.
Un éditeur à l'ancienne reçoit une liseuse, qui doit l'aider à faire son métier. Et c'est l'irruption de la modernité et de la jeunesse dans son travail, une modernité qu'il doit apprivoiser à l'instar de cette liseuse qu'il faut bien nourrir. Au-delà de cette approche qui flatte le lecteur qui aime qu'on lui parle de son vice, cet ouvrage est aussi une relance de l'Oulipo, un groupe littéraire plus vivant que jamais: outre les allégeances aux maîtres d'autrefois, on y trouve une exploitation moderne, assistée par ordinateur, de certaines astuces poétiques imaginées par l'ouvroir où oeuvrènt Raymond Queneau et Georges Perec - pour ne citer que les plus illustres de ses membres.
J'en parle plus longuement ici.
Daniel, 20040 p.