26 février 2013
Sébastien Ménestrier, Heddad, lu par Daniel
Paris, La Chambre d'échos, 2008, 101 p.
Est-ce un conte, un roman, un récit? Cet ouvrage privilégie les chapitres courts pour relater, dans une grande unité de ton qui témoigne d'un important travail sur la langue pour rendre une voix aux personnages qui s'expriment, la destinée d'une famille qui éclate et qu'on aimerait bien voir unie, sous la figure tutélaire du père Heddad, aveugle qui aime marcher. La démarche littéraire est ici très aboutie, très travaillée, et le sens systématique du concret de l'auteur débouche, parfois, sur une grande sensualité - contrebalancée parfois par un sens consommé de l'ellipse. Court mais bon!
J'en parle plus longuement ici.
Daniel, 4957 p.
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