18 août 2013
Kevin Orr, Le Produit, lu par Daniel
Paris, Seuil, 2013, 203 p.
Un jeune homme s'abîme dans l'écriture pour oublier sa dépendance viscérale à un "produit" mystérieux. Tel est le propos de ce roman qui claque et cogne, rédigé un peu à l'arrache et qui se crée sa musique à coups de majuscules, de soulignements et de notes de bas de page. Enervant? C'est possible. En lisant cette prose au goût expérimental, soucieux de rythme et de musique du verbe, on pense immanquablement à deux grands auteurs disparus: Jack-Alain Léger (pour le côté obsessionnel) et David Foster Wallace (pour les notes de bas de page).
Lu pour La Liberté.
Daniel, 17670 p.
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