San-Antonio, La vieille qui marchait dans la mer, lu par Daniel
Paris, Fleuve Noir, 1988, 332 pages.
L'octogénaire Lady M. prend sous son aile Lambert afin d'en faire son apprenti truand... tel est le point de départ de ce roman grinçant signé San-Antonio. Il présente certes d'indéniables qualités: l'inventivité langagière est au rendez-vous, la veine gauloise aussi, de même que des portraits de personnages complexes derrière une apparence caricaturale. Mais j'y ai trouvé des longueurs, en particulier dans le cadre d'incessants monologues intérieurs qui tiennent, à mon avis, du procédé répétitif - au détriment de l'intrigue, qui s'en trouve considérablement ralentie et alourdie. Dommage...
J'en parle plus amplement ici: http://fattorius.over-blog.com/article-une-vieille-dame-qui-pedale-60852002.html
Daniel, 22188 p.