Sylvie Germain, Magnus, lu par Catherine

Albin Michel, 277 pages.

Franz-Georg est amnésique, il ne se souvient pas de ses premières années de vie. Il ne comprend pas pourquoi ses parents doivent se sauver, se cacher, dans ce monde en guerre. Il se retrouve seul avec sa mère mais celle-ci finit par l'envoyer en Angleterre, chez un oncle inconnu. Là, il va grandir, faire ses études, apprendre des langues, puis finir par partir en Amérique du Sud, sur les traces de son père qu'il connaît bien mal. Il va finir par comprendre d'où il vient, qui il est, toujours accompagné de son ours en peluche, Magnus, seul survivant et témoin de ses années d'enfance. Un très beau roman, violent et triste et mélancolique.

Catherine, 20192 pages.