19 janvier 2011
Jean-Edern Hallier, Le grand écrivain, lu par Daniel
Paris, Sagittaire, 1977, 190 p.
Décédé en 1997 d'une chute à vélo (à moins que ce ne soit un assassinat?), l'auteur place son lecteur dans un univers onirique aux phrases longues, embrassant mine de rien tout un univers. Cela, autour d'une promesse d'enfance rigoureusement respectée et énoncée dès la première page: "Maman, je serai un grand écrivain." Une prose poétique étonnante, génialement déconcertante, où souvent, le sens des mots s'efface pour laisser chanter leur musique - cela, sans oublier une certaine provocation, une volonté de choquer qui affleure çà et là.
J'en parle plus amplement ici.
Daniel, 1545 p.
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